28.1.07
27.1.07
Publié par arevik à 19:44
26.1.07
Publié par arevik à 10:35
E le tenerezze di Zanzibar
C’era questra strada…
Oltre le illusioni di Timbuctù
E le gambe lunghe di Babalù
C’era questa strada…
Questa strada zitta che vola via
Come una farfalla, una nostalgia,
Nostalgia al gusto di curaçao...
Forse un giorno meglio mi spiegherò…
Et alors, Monsieur Hemingway, ça va?
...
Et alors, Monsieur Hemingway, ça va? ...mieux?
Paolo Conte
Publié par arevik à 10:15
25.1.07
Publié par arevik à 20:03
24.1.07
Emile Lévy, Jules Barbey d'Aurevilly , 1882
Le Dandy doit aspirer à être sublime, sans interruption. Il doit vivre et dormir devant un miroir.
Charles Baudelaire
Publié par arevik à 12:18
23.1.07
Montaigne for Beginners - I. Des vanités
Au plus élevé trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul.
De toutes les vanités, la plus vaine c’est l’homme.
C'est le déjeuner d'un petit ver que le coeur et la vie d'un grand et triomphant empereur.
(I don't want to bother you with long french posts today)
Publié par arevik à 21:24
22.1.07
21.1.07
20.1.07
Publié par arevik à 23:01
I love figs.
Publié par arevik à 10:14
19.1.07
Saint Augustine
Publié par arevik à 23:17
18.1.07
On the ridge of parting
ein Echo,
***
I CAN STILL SEE YOU: an echo,
tactile with antenna-
words, on the ridge of
parting.
Your face quietly shrinks away
if suddenly
there is lamplike brightness
inside me, at the point
where most painfully one says, No.
Translation Jonathan L. Sherwood
Publié par arevik à 19:52
17.1.07
Отговорила роща золотая
Березовым, веселым языком,
И журавли, печально пролетая,
Уж не жалеют больше ни о ком.
Кого жалеть? Ведь каждый в мире странник -
Пройдет, зайдет и вновь оставит дом.
О всех ушедших грезит коноплянник
С широким месяцем над голубым прудом.
Sergei Esenin, 1924
****
The grove of golden trees has fallen silent,
Shorn of its gay leaves, in mute silhouette,
And so the cranes in sad file past it flying
Have no cause any more to feel regret.
For whom, for what? We are all rovers, starting
Out, coming home awhile, then traveling on.
The hemp field's dreaming of all who departed
And there's a full moon gazing at the pond.
Publié par arevik à 20:44
16.1.07
Dans les plis sinueux des vieilles capitales,
Où tout, même l'horreur, tourne aux enchantements...
Paris
- Rue de l'Hirondelle
- Rue Charlot
- Petit Luxembourg
- Rue Quincampoix
Passages secrets vers d'autres mondes...
Eugène Atget (1857-1927)
Title of this post is from Baudelaire, le Prince des poètes
Publié par arevik à 20:38
A une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
Baudelaire
Publié par arevik à 20:06
15.1.07
All streams flow to the sea
because it is lower than they are.
Humility gives it its power.
Tao Te Ching
Publié par arevik à 08:03
14.1.07
Redonnez-leur ce qui n'est plus présent en eux,
Ils reverront le grain de la moisson s'enfermer dans l'épi et s'agiter sur l'herbe.
Apprenez-leur, de la chute à l'essor, les douze mois de leur visage,
Ils chériront le vide jusqu'au désir suivant;
Car rien ne fait naufrage ou ne se plaît aux cendres;
Et qui sait voir la terre aboutir à des fruits,
Point ne l'émeut l'échec quoiqu'il ait tout perdu.
René Char
Publié par arevik à 12:29
12.1.07
11.1.07
Publié par arevik à 02:13
10.1.07
Publié par arevik à 15:50
9.1.07
Studying
Baudelaire, Salon de 1859
Publié par arevik à 19:05
8.1.07
Publié par arevik à 18:26
7.1.07
Aube
Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombre ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit.
La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.
Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.
Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq. A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais.
En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois.
Au réveil il était midi.
Arthur Rimbaud, Illuminations
Dawn
I embraced the summer dawn.
Still nothing was stirred on front of palaces. Water was dead. Shadow camps didn't leave the woodland road. I walked, waking vivid and warm breaths; and precious stones looked on; and wings rose without a sound.
The first venture was, in a path already filled with fresh and pale gleams, a flower who told me her name.
I laughed at the blond wasserfall dishevelling through fir trees: at the silver summit, I recognized the goddess.
I then lifted up the veils, one by one. In the lane, waving my arms. Across the plain, where I denounced her to the cock. In the city, she fled among steeples and domes, and running like a beggar on marble quays, I chased her.
Above the road, near a laurels wood, I wrapped her with gathered veils, and I felt a little her immense body. Dawn and child fell down at wood bottom.
On waking up, it was noon.
Publié par arevik à 02:49
Iles
Iles
Iles où l’on ne prendra jamais terre
Iles où l’on ne descendra jamais
Iles couvertes de végétations
Iles tapies comme des jaguars
Iles muettes
Iles immobiles
Iles inoubliables et sans nom
Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais bien aller jusqu’à vous
Publié par arevik à 02:13